Vivant de prière il s’unit à la louange de la communauté monastique et à l’intercession de toute l’Eglise. Il est témoin d’un certain temps perdu en colloque avec Dieu. Il demande à « être » avant d’agir, persuadé qu’il ne pourra donner que ce qu’il a reçu. Il approfondit sa foi par l’étude de la Bible et par la lecture spirituelle. Il s’ouvre à tous les problèmes pour les résoudre à la lumière de cette foi. Cherchant à avoir le sens de Dieu et de sa primauté, Il travaille dans son milieu à l’avènement du royaume, plus par l’exemple que par la parole. Il espère tout désireux de vraie relation humaine, soucieux de charité fraternelle, il pratique l’hospitalité, accueille, respecte, écoute. Il se fait témoin de l’amour du Christ qu’il préfère à tout.
Recherchant l’équilibre dans sa vie, il ne refuse ni l’effort de l’esprit ni celui des mains. Il apprend à être détaché de ses réalisations pour demeurer dans l’humilité, à être libre pour une certaine gratuité dans ses actes. Il est témoin du partage, contre l’attrait de la possession,témoin du seul nécessaire contre le superflu. Il poursuit ardemment sa recherche du beau et du bien qui conduisent à Dieu. Engagé dans son oblation dans la voie du Don, lié à l’Eglise qui lui transmet sa foi, lié au monachisme bénédictin qui lui a offert une règle de vie, par son être et son action intérieure ou extérieure, il annonce la venue du Christ.