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Secrétariat au service des oblats et des oblatures bénédictines

La spiritualité bénédictine connaît un regain d’intérêt depuis quelques décennies, notamment chez les économistes, les sociologues, les dirigeants d’entreprises. On en souligne une originalité majeure : c’est la convergence entre vie intérieure et activité productive, souvent résumée par la formule latine « Ora et labora ».

Paradoxalement, les Oblatures bénédictines restent peu connues, restant traditionnellement dans l’ombre des monastères et dans la discrétion chère à Saint Benoît. Ce site dans sa nouvelle version, qui continue d’évoluer, se veut à la fois un espace de retrouvailles entre oblats, et un lieu d’accueil pour toute personne qui passe par là, et s’arrête en voyant un peu de lumière…

Pour en savoir plus sur nous, vous pouvez commencer par visiter les pages ci-dessous :

1 – Les Oblats
2 – Comment devient-on oblat ?
3 – Le Secrétariat au service des Oblatures Bénédictines
4 – Les AG du SOB


Edito

LE 15 DU MOIS DE MARS 2024

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés : Le pape François dans une catéchèse récente disait et faisait répéter à ses auditeurs: « Dieu ne se fatigue jamais de pardonner ! » et aussi : « Le pardon de Dieu est sans mesure ». Heureusement !!!

Cependant, Dieu nous a fait à son image et à sa ressemblance, c’est pourquoi devant une telle miséricorde il demande, non pas une contrepartie mais une imitation de sa mansuétude. En effet qui peut pardonner comme Dieu ? Sûrement pas nous !  Le pardon que Dieu nous donne ne nous est pas donné à l’aune de ce que nous savons donner, Dieu connaît, parfois mieux que nous nos pauvres limites et il nous aime comme nous sommes, mais il est « Notre Père » et de ce fait il veut de tout son amour de Père que nous nous laissions modeler à son image, il nous apprend lui-même par la croix du Fils bien aimé à pardonner sans mesure : « Père pardonnes-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

La douleur que nous ressentons après une offense nous empêche souvent d’entamer un processus de pardon, la peine, la douleur ne s’effacera peut-être jamais mais si nous commençons à prier pour que le Seigneur vienne faire merveille en notre cœur, si nous restons confiants dans l’Esprit qui donne la force de tout surmonter et mieux encore si nous prions pour celui ou celle qui nous a offensé, je suis témoin que le pardon est possible. Dieu ne nous demande pas de tirer un trait mais de ne pas nous laisser enfermer par celui qui nous tient liés dans la rancœur. « Oui Père, apprends nous à pardonner comme tu sais pardonner, alors nous serons vraiment tes enfants ».

Ne nous laisse pas entrer en tentation : Quand Jésus, au début de sa mission, se retire au désert pour prier et jeûner, le tentateur cherche à le déstabiliser mais Jésus ne se laisse pas faire. Oui mais c’est Jésus, oui évidemment il est le plus fort et le mauvais ne fait pas le poids en face du Fils de Dieu !…

Regardons la tactique de Jésus : Jésus n’entre pas en conversation avec le diable, il n’essaye pas d’argumenter ni de répondre coup pour coup. Jésus, Verbe de Dieu, cite la Parole de Dieu : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4/4), ou bien « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu » (Mt 4/7), ou encore « Arrière Satan ! Car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, a lui seul tu rendras un culte ».

N’entrons pas dans la tentation de tenir tête au diable, ce serait nous faire illusion ou avoir beaucoup d’orgueil, appuyons nous sur la solidité de la Parole de Dieu, sur la confiance totale que nous pouvons mettre dans le Christ Jésus, il est « notre rempart ».

Délivres-nous du mal : Nous l’avons déjà vu nous ne sommes pas de taille à lutter, alors reconnaissons humblement que nous sommes comme de petits enfants, dépendants de Notre Père mais que dès le baptême nous avons reçu tous les dons de l’Esprit, et comme le dit St Benoît, nous en servir pour lui obéir (RB Pr 6). St Benoît nous invite aussi à prendre les armes très fortes et belles de l’obéissance pour combattre sous les ordres du Christ, le vrai Roi, notre Seigneur (RB Pr 3). Souvenons-nous aussi en ce temps de la Passion et de la Résurrection de Jésus qu’il nous a déjà obtenu le salut pour peu que nous ayons foi en la puissance du don de sa vie pour nous.

Rendons gloire à Dieu en redisant, peut-être avec plus d’attention, les mots du Notre Père, nous souvenant que cette prière nous vient directement de Celui qui est le Verbe, la Parole du Père.

Belle et sainte Pâque à chacun dans une obéissance et une action de grâces toujours renouvelées.

Lisa, oblate de Chantelle