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Secrétariat au service des oblats et des oblatures bénédictines

La spiritualité bénédictine connaît un regain d’intérêt depuis quelques décennies, notamment chez les économistes, les sociologues, les dirigeants d’entreprises. On en souligne une originalité majeure : c’est la convergence entre vie intérieure et activité productive, souvent résumée par la formule latine « Ora et labora ».

Paradoxalement, les Oblatures bénédictines restent peu connues, restant traditionnellement dans l’ombre des monastères et dans la discrétion chère à Saint Benoît. Ce site dans sa nouvelle version, qui continue d’évoluer, se veut à la fois un espace de retrouvailles entre oblats, et un lieu d’accueil pour toute personne qui passe par là, et s’arrête en voyant un peu de lumière…

Pour en savoir plus sur nous, vous pouvez commencer par visiter les pages ci-dessous :

1 – Les Oblats
2 – Comment devient-on oblat ?
3 – Le Secrétariat au service des Oblatures Bénédictines
4 – Les AG du SOB


Edito

LE 15 DU MOIS DE SEPTEMBRE

Je vous avais abandonné quelques mois pour des raisons de santé, aujourd’hui me revoilà sur la demande de plusieurs oblats.

VOUS AVEZ DIT RENTREE ?

Vous avec préparé avec soin la rentrée scolaire de vos enfants, l’installation de vos grands dans leur chambre d’étudiant et repris votre propre travail en retrouvant votre poste, votre bureau, vos embouteillages du matin et du soir… Enfin voilà le dimanche qui arrive ! Ouf !

Ce matin, joie de retrouver votre paroisse, votre curé, mais qu’est-ce qu’il dit? À la fin de la messe, juste avant la bénédiction, il nous demande de nous asseoir pour quelques annonces : « N’oubliez pas d’emporter la feuille paroissiale, toutes les dates importantes de l’année y sont répertoriées, de plus nous attendons de l’aide car beaucoup d’équipes ne sont plus au complet et donc il faut de toute urgence remplacer ceux qui sont partis, ou qui ne peuvent plus assurer leur service et aussi pensez à la catéchèse de vos enfants, il faut faire les inscriptions au plus vite. Encore une chose… »

Vous n’écoutez même plus, de toute façon trop c’est trop et vous ne pouvez pas être partout.

Mais rentrés à la maison en préparant le déjeuner ou la table du dimanche ou en regardant les résultats des matches vous réfléchissez : En juin à la rencontre des oblats à Maumont nous avons parlé d’évangélisation, d’être témoins de la Bonne Nouvelle et maintenant quand on me demande un engagement je freine des quatre pattes parce que je suis déjà surchargé de boulot et les dates à retenir arrivent de là aussi.

Qu’en dirait St Benoît ? «  Ne préfères rien à l’amour du Christ ! »

Bon, d’accord mais comment faire ?

Je n’ai pas de solution toute faite à vous proposer mais on va s’asseoir et réfléchir un peu.

La maison a repris son ron-ron habituel et j’essaye de prendre toute ma part de service quotidien ; au travail on s’est remis en route, ça va, là aussi je mets toutes mes capacités en jeu ; à l’école et à la fac, les jeunes se débrouillent assez bien tout seuls, même s’il faut rester attentif aux besoins de chacun. Alors est-ce que je suis vraiment débordé(e) ?

Peut-être que oui et dans ce cas il faut trouver du temps pour reposer son âme aussi, sans oublier la prière, la lectio, mais peut-être aussi je n’est pas trop envie de m’investir plus et là je peux me remettre en question. Qu’est-ce qui me freine ? La peur de l’incompétence ? Mais il y aura une formation. La peur qu’on m’en demande toujours plus si je met un doigt dans l’engrenage ? Oui, bien sûr mais il faut mettre les choses au clair dès le départ et savoir (comme au travail) dire « ça c’est trop, je ne peux pas ». On s’engage dans la mesure de ce qu’on peut faire et on le fait avec amour, joie, entrain. En mettant le Seigneur à la première place comme dans tout ce que nous entreprenons.

Croyez vous qu’en remettant nos petites possibilités entre les mains de Dieu, il ne fera rien pour vous aider ? Pensez-vous que votre curé comprends si mal que ça la vie de ses paroissiens et qu’il ne demande pas, lui-aussi d’être éclairé.

Laissons tomber nos à-priori et lançons nous dans l’aventure, bien sûr avec vigilance, avec une sagesse toute bénédictine, mais allons-y. Le partage de notre foi, la Bonne Nouvelle ça urge aussi !!!

Le saint pape Jean Paul II disait : « N’ayez pas peur ! » et saint Benoît nous invite à courir.

Comment vous n’êtes pas encore en service ?

Lisa, oblate de Chantelle